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Blog à Gares

Blog à Gares
10 octobre 2008

Tout fout le camp...

En particulier les bonnes résolutions, mais ça, c'est loin d'être scoop. Combien parmi vous ont tenu celles prises il y a 10 mois de ça ?

Hé hé ... j'en étais sûre...

Quant à moi, j'ai continué à accumuler ... des gares. Des smiles et des attentes dans les gares aussi, mais ça c'est un autre débat. Alors avant que les gares elles aussi ne foutent le camp, si on se penchait un peu dessus ?

C'est vrai à l'origine, je pensais ne m'attaquer qu'aux gares désaffectées, détruites, oubliées au milieu des ronces. Mais finalement, il y en a d'autres plutôt jolies. Alors pourquoi les écarter sous prétexte qu'elles vivent ? Tiens, celle d'Arles, par exemple. Si vous n'avez jamais admiré sa jolie fresque en fer forgé, c'est le moment d'aller faire un tour en Provence, aux portes de la Camargue.

- Création d'un nouvel album "Ligne Lunel - Arles" avec les photos d'Arles et Saint-Gilles

- Ajout de la gare de Gallargues dans l'album 'Ligne Montpellier - Nîmes"

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6 janvier 2008

Les bonnes résolutions 2008

A part les classiques "Ranger ma chambre" (Oui Maman, je vais le faire ! Euh... Oui enfin, à mon âge et avec un appart à moi, je peux bien faire ce que je veux après tout, non?) et "Arrêter ..." Quoi, de fumer ? J'ai jamais commencé. Le sport ? Pas sûr que ça soit une si bonne idée. Les glaces Berthillon ? Eh oh ! Faut pas déconner non plus ! Et pourquoi pas repeindre la Tour Eiffel suspendue à un élastique, tant qu'on y est ????

Bref, je cherchais la bonne résolution de l'année, quand tout à coup, j'ai été faire un tour dans les dossiers de mon PC. A ne jamais faire. Y'avait une pagaille là-dedans !
Et au milieu, un dossier "Gares SNCF". Tiens, ça me rappelle quelque chose. Et oui, c'est comme tout : on accumule, on accumule, et quand on veut déménager, on trouve plus assez de cartons. Bref, les photos s'étaient donc entassées sans que je m'en rende compte. Alors que le blog, lui était resté désespérément sec, inerte, abandonné. De quoi demander le divorce.

Alors j'ai fait un geste de réconciliation. On verra bien ce que ça donnera, si le temps efface les blessures, ou si nos égoïsmes et le train-train (tchoo tchooooooooooooo !) quotidien reprennent le dessus :

- Ajout des photos des gares de St Aunès et Aigues Vives dans l'album "Ligne Montpellier - Nîmes".
- Création d'un nouvel album sur la "Ligne des Causses", avec les photos de la gare de Aumont-Aubrac.

Bonne balade  et Bonne année !

13 janvier 2007

A la chasse

Qui n'a jamais connu ce sentiment de fébrilité mêlé d'excitation précédant le départ pour la chasse au petit matin, quand le soleil n'émerge pas encore au dessus des étangs noyés sous un manteau de brume s'échevelant parmi les roseaux, alors que le jour pointe à peine et que seule une pâle lueur blême éclaire l'horizon, et tandis que se répondent de loin en loin, blotties sur leurs nénuphars au milieu des lentilles d'eau, les reinettes saluant l'aube marine, et que l'estomac crie famine devant la chaude et croustillante fougasse bien huileuse et pleine de gratons, n'a rien connu.

Ca tombe bien, j'ai pas connu non plus, mais avoir lu "L'enfant et la rivière", parfois, ça aide.

Pour partir à la chasse à la gare, il vous faudra :
- une boussole
- une carte détaillée des lignes de chemins de fer des origines à nos jours, disponible dans toutes les bonnes librairies SNCF
- une bonne paire de jumelles pour suivre le panache de fumée
- un poinçonneur des Lilas
- un ticket pour le quai 9 3/4...

Bon d'accord, les bonnes librairies SNCF, ça ne se trouve pas sous le sabot d'une mule (et puis allez trouver une mule, de nos jours). Donc, le mieux est encore de vous munir d'une bonne carte IGN, d'une voiture avec chauffeur (ou guetteur, au choix), et si vous arrivez à dégotter ça, d'une personne qui aura connu les lignes disparues, ou les aura au moins vues avant qu'on ne retire les rails. Ca peut être un bon début. Quant au GPS, oubliez : on part à l'aventure.
Et puis si vous êtes courageux, il vous faudra une bonne paire de chaussures de marche pour suivre la voie ferrée au bout des rails comme l'ont si bien chanté Joe Dassin et Francis Cabrel. Quoique eux ils aient plutôt eu des bottes.

1er Objectif : repérer approximativement l'ancien tracé de la voie, et conjecturer sur les villages traversés. Puis visiter le coin.
Une fois qu'on a trouvé l'une des gares, le mieux est encore de suivre les vestiges encore apparents de la voie. D'où l'utilité du chauffeur.
Tandis que l'un conduit, l'autre reste à l'affut des morceaux de rails restés incrustés dans le goudron de la route là où il y avait un passage à niveau, des anciennes maisons de gardes-barrière à l'architecture typique, bien qu'elles aient souvent été transformées en ravissantes petites maisonnettes d'habitation, des talus et des fossés symptomatiques du passage d'une voie.
La morphologie du paysage trahit très souvent sa présence : là où la route descend tandis qu'un talus massif s'élève sur le côté de façon à conserver une ligne horizontale, ça met la puce à l'oreille. Et si en plus le talus s'interrompt un instant pour laisser place à une passerelle en fer enjambant un chemin ou une route secondaire, c'est gagné! Vous n'avez jamais remarqué? Nos campagnes sont pleines de petites curosités dans le genre. Parfois, les travées de bois sont encore là, parfois seulement les pierres blanches du ballast qui forment encore un chemin dégagé que l'on peut suivre sur quelques kilomètres (et qui permet par la même occasion de se prendre pour Cabrel!).

C'est donc comme ça, qu'un après-midi de novembre, nous sommes partis à la découverte de la ligne désaffectée "Les Mazes - Sommières", entre l'Hérault et le Gard, de village en village, suivant les petites routes de campagne en tâchant de ne pas perdre de vue le long serpent qui autrefois coupait droit à travers vignes, vergers et garrigue, devinant parfois seulement le tracé, puis faisant un demi-tour subit parce qu'un nouvel indice nous avait attiré l'oeil ou parce que les amortisseurs de la voiture révélaient à nouveau la présence des rails. La plus grande satisfaction : à force de suivre ce fil conducteur parfois ténu, déboucher soudain sur ce que nous cherchions : une gare !
Un vrai travail de Sherlock Holmes. Un vrai jeu de piste, passionnant au final.

Mise à jour : ajout des photos de l'ancienne gare de Sommières dans l'album "Ligne Les Mazes - Sommières".

17 décembre 2006

C'est quoi une gare ?

D'après le Larousse de Poche :

Gare : Lieu de départ et d'arrivée des trains.

Jusque là, on est à peu près d'accord. Sauf que... vous avez remarqué ? Il y a plein de gares où ça fait bien longtemps qu'on n'a pas vu le bout de la queue d'un train. Enfin, pour être un peu plus académique, je dirais plutôt : "où l'on n'a pas vu l'ombre d'un panache de fumée de locomotive". Bon, mais alors, elles sont devenues quoi ces gares ?
Ca, c'était une de ces questions existencielles un rien sournoises qui me trottait dans la tête depuis un bout de temps.

Tout a commencé un jour de balade, quand au détour d'une petite route, nous avons croisé une ancienne voie ferrée et sa gare qui se dressait là, délabrée et abandonnée à son triste sort au milieu de nulle part. Et pourtant, elle avait dû être pas mal du tout, en son temps, cette vieille dame aujourd'hui décharnée et à moitié aveugle. Quelques beaux restes d'architecture typiquement Essènecé-effienne.

Alors justement, pourquoi ne pas partir à la recherche des rescapées de l'histoire des chemins de fer et leur rendre un peu de leur honneur perdu avant que la dernière d'entre elles n'ait disparu comme le dernier des poilus. Rude labeur en perspective (Ouais... cette fille est folle!).

Aussitôt dit... Mouais...
Un an plus tard, je dégainais enfin mon appareil-photo dans l'intention d'arroser ce nouveau blog, au cas où d'autres que moi se poseraient aussi la question (on sait jamais, avec l'imprévisibilité de l'être humain).

Alors, bonne balade parmi les albums...

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